Qu'est-ce que l'aquaponie

Par : Morgan Menot - Catégories : Accueil , Conseil aquaponique
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L'aquaponie

L'aquaponie est un mot que l'on entend de plus en plus ces dernières années. Mais l'aquaponie c'est quoi ? D'où ça vient ? Pourquoi on en entend de plus en plus parler ? Est-ce que je peux en faire ?

Dans cet article, nous allons répondre à toutes ces questions et vous présenter cette superbe façon de vivre. 

L'aquaponie, qu'est-ce que c'est ?

L'aquaponie c'est une fusion de deux techniques :

En effet, l'aquaponie est la fusion entre : 

- la technique de "l'hydroponie", dont la définition est selon Larousse : "Se dit de la culture des plantes avec des solutions nutritives renouvelées, sans terre naturelle"

- la technique de "l'aquaculture", dont la définition est selon la FAO (Food and Agriculture Organization) : "L'aquaculture consiste dans la culture d'organismes aquatiques, y compris poissons, mollusques, crustacés et plantes aquatiques."

C'est donc de ces deux disciplines différentes qu'est né l'aquaponie. Malgré le fait que ce mot fut inventé dans les années 1970, cette pratique est en vérité bien plus vieille que ça !

Petit cours d'histoire

C'est un sujet soumis à controverses, mais, selon certaines sources l'aquaponie aurait été utilisé il y a 1000 ans par les Aztèques. En effet, on a retrouvé des systèmes datant de l'an 1000 à l'intérieur du Mexique. Les Aztèques auraient développé des radeaux flottants recouverts de terre qu'ils mettaient à flotter dans des étangs ou dans des lacs afin de permettre la plantation de légumes. Les Aztèques avaient donné le nom très évocateur de "ferme flottante" à ce système. (Jones, 2002) Cela permettait aux Aztèques de cultiver des plantes malgré leur manque de terre pour cultiver des plantes. Mais le poisson ne faisait pas réellement partie du système aztèque. (Shabeer, 2016)

Peinture des fermes flottantes (A. Gousen & al, 2011)

Mais selon d'autre scientifique, la véritable aquaponie est né dans le Sud de la Chine et la Thaïlande. Les Chinois et Thaïlandais ont depuis des décennies, élever des poissons dans leurs rizières. (Shabeer, 2016)

Rizière avec des poissons (Wikimedia : Kembangraps)

C'est en 1969 que William McLarney, Nancy (pas la ville de Meurthe-et-Moselle, la scientifique) et John Todd ont construit une réplique du système aztèque (avec quelques modifications), pour fournir un abri aux plantes et aux poissons et que ces abris tiennent dans les années. Ensuite de nombreuses tentatives de développement dans l'histoire des systèmes de production aquaponique ont conduit au niveau actuel de dimensionnement et d'efficacité dont nous disposons aujourd'hui.

Image de présentation du Eco Hero Award de 2023 avec John et Nancy Todd, (la scientifique, toujours pas la ville) (Downtown Santa Barbara)

Aujourd'hui, c'est la Nouvelle Institut d'Alchimie (New Alchemy Institute) et l'Université de Caroline du Nord (North Carolina State University) sont réputées pour être à l'origine de l'aquaponie moderne. Ils ont fait des projets de recherche sur ce système, car ils étaient motivés par la volonté de réduire la dépendance excessive à l'égard des ressources limitées telles que la terre et l'eau.

Pourquoi utiliser l'aquaponie ?

Aujourd'hui, nous sommes 8 milliards d'humains, il y a de moins en moins d'eau disponible dû au réchauffement climatique, de moins en moins de poissons dans les océans et de moins en moins de place sur la terre. Nourrir tous les humains, sans utiliser trop de place, ne pas vider les océans, tous cela sont de véritable challenge pour l'humanité pour les années à venir.

Graphique de la quantité de poisson produit en aquaculture (Aquaculture marine waters/inland waters) et des poissons pêchés (Capture fisheries marine waters/inland waters) dans le monde en 2022. (FAO, 2022)

Ce graphique de la FAO montre la quantité de poisson pêché (capture) et la quantité de poisson d'élever en aquaculture (aquaculture). On peut voir que la pêche arrive à son maximum et depuis les années 1985, en effet, nous ne pouvons pas pêcher plus de poisson depuis les années 1985 sinon nous allons vider les océans. Je ne sais pas vous mais je n'aime pas cette option.

Pour éviter de vider les océans, nous nous sommes mis à produire des poissons. Et là comme le montre le graphique, nous produisons bien plus de poissons que l'on en pêche et les chiffres de l'aquaculture ne cessent d'augmenter au fur et à mesure des années.

Pourquoi une telle production ? L'avantage de l'aquaculture et que l'on peut en faire partout ! On peut en faire avec des cages en mer, dans des étangs, dans les rivières, et même avec des bassins hors-sol. De plus l'avantage des poissons par rapport aux mammifères, c'est que l'on peut en élever beaucoup dans très peu d'espace. En effet, les poissons aiment adopter des comportements de bancs et donc aime être en formation serrée avec leurs congénères. Il existe aussi une incroyable multitude d'espèces que l'on peut élever à des fins de consommations. Chaque genre d'animaux a d'ailleurs un nom lorsqu'on l'élève : 

- L'élevage de poissons : la pisciculture

- L'élevage d'huîtres : l'ostréiculture

- L'élevage de crevettes, écrevisses ou homards : l'astaciculture

La mytiliculture pour les moules, bref, vous avez compris le principe.

Aujourd'hui, on pourrait considérer que l'aquaculture plus viable que la pêche.

Alors c'est bon, on a notre solution ! On élève des poissons en aquaculture et c'est gagné !

Alors en fait, pas vraiment, pas du tout même. Même si l'aquaculture semble une solution viable, il y a quelques petits hics dans cette façon de faire.

Avez-vous déjà vu une pisciculture ? Non ? Et bien tenez, vous êtes servis :

Pisciculture de truites en Turquie (PublicDomainPicture.net)

Voici une pisciculture de truite en Turquie, laissez-moi vous expliquer le principe en général.

Dans les piscicultures de truites, qu'elles soient françaises ou turques, le principe est le même. Les pisciculteurs dévient une partie d'une rivière afin que l'eau vienne dans leurs bassins. En France, nous avons ce qui s'appelle le débit réservé, la meilleure définition est l’article L.214-18 du code de l’environnement, il dit que : « I.-Tout ouvrage à construire dans le lit d'un cours d'eau doit comporter des dispositifs maintenant dans ce lit un débit minimal garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces vivant dans les eaux au moment de l'installation de l'ouvrage ainsi que, le cas échéant, des dispositifs empêchant la pénétration du poisson dans les canaux d'amenée et de fuite.

Ce débit minimal ne doit pas être inférieur au dixième du module du cours d'eau en aval immédiat ou au droit de l'ouvrage correspondant au débit moyen interannuel, évalué à partir des informations disponibles portant sur une période minimale de cinq années, ou au débit à l'amont immédiat de l'ouvrage, si celui-ci est inférieur (…) ».

Tout ça pour dire que les pisciculteurs ont le droit d'utiliser que 10 % du débit d'eau total moyen sur 5 ans. Cela permet une continuité écologique et aussi, cela permet de partager la ressource en eau. Le problème c'est qu'il y a de moins en moins d'eau et comme si ce n'était pas assez, elle se réchauffe de plus en plus pendant les périodes estivales. Ce genre de pisciculture est appelé en "circuit ouvert", c'est-à-dire que l'eau de la rivière va directement dans les bassins et est rejeté à la fin de la pisciculture directement dans cette même rivière.

Ce genre de circuit commence à poser des problèmes au niveau écologique et même au niveau de la gestion de l'eau. La plupart de ces piscicultures sont des piscicultures de truites aussi appelées salmoniculture (salmonidé + pisciculture, on aime les  fusions de mots en aquaculture). L'eau se faisant de plus en plus rare et de plus en plus chaude avec le réchauffement climatique, il devient de plus en plus compliqué d'élever des truites dans des bassins extérieurs comme cela. 

De plus, les piscicultures rejettent une eau qui a été polluée par les poissons. Les petites piscicultures n'ont généralement pas un gros impact sur la rivière, mais les grosses productions (plus de 20 tonnes) sont obligées d'épurer leur eau avant de la remettre dans la rivière. Pour éviter de polluer le milieu naturel et d'épurer leur eau de sortie, ils installent des filtres mécaniques, des filtres biologiques, et même parfois des zones humides (zone de lagunage). Grâce à cela, l'eau ressort de la pisciculture bien plus propre qu'elle n'est rentré. Les pisciculteurs sont soumis à des normes de rejets qui sont régulièrement contrôlées. Si ces normes ne sont pas respectées, les pisciculteurs paieront des redevances pollutions voire se verront contraint de baisser leur production ou de fermer.

Cela commence donc à être un véritable problème pour les pisciculteurs de continuer à élever de la truite.

Mais il n'y a pas que ça, et oui l'aquaculture rencontre un autre problème majeur : l'alimentation. En effet, les aliments en granulés pour poissons (élevage ou ornement), sont faits à partir de farine de poisson venant de la pêche minotière, une pêche spécialisée dans la capture de poisson pour la transformation en farine ou huile de poisson. Donc on a la problématique de pêcher du poisson sauvage pour le transformer en farine pour nourrir des poissons d'élevage.

Schéma explicatif de la pêche minotière

Le principe de l'aquaponie

Le principe de l'aquaponie est très simple, tellement simple que des élèves de 6ème pour qui j'avais préparé une activité pédagogique autour de l'aquaponie m'avait résumé en une phrase : "Les poissons font caca dans l'eau et ça nourrit les plantes !"

En gros, c'est ça, mais on va creuser un peu plus le sujet pour bien comprendre les mécaniques en jeu.


Schéma très très simplifié du fonctionnement de l'aquaponie (FAO) 

Les poissons produisent des déchets dans l'eau, les bactéries transforme ces déchets en minéraux consommables par les plantes et les plantes en consommant ces minéraux, épure l'eau qui peut alors retourner dans le bac des poissons. Voilà ce qu'est donc l'aquaponie, d'ailleurs si vous souhaitez plus d'informations sur le vertueux cycle de l'azote, je vous invite à lire cet article très détaillé sur le sujet : Le cycle de l'azote : fonctionnement et impacts

L'aquaponie se fait dans des systèmes qui grossièrement ressemblent à cela :

Schéma d'un système aquaponique (FAO)

Ce schéma est donné par la FAO dans un document très intéressant sur l'aquaponie. Dans un système aquaponique il y a donc toujours :

- Un bac à poisson, dans lequel vous pouvez élever beaucoup d'espèces de poissons différentes selon le volume,

- Un bac à plante, dans lequel vous pouvez cultiver nombre de légumes ou fleurs,

- Le bac de récupération est optionnel, c'est dans ce bac que vous pouvez récupérer l'eau filtrée pour la renvoyer dans le bac à poisson.

Après bien sûr, cela n'est qu'un schéma très simple de ce qu'est l'aquaponie, il y aura prochainement des articles plus détaillés sur comment faire un bon système aquaponique. Mais cela peut vous donner une idée de comment va fonctionner un système aquaponique.

C'est bien beau tout ça, mais c'est quoi le but ? Et bien le but, c'est de pouvoir produire sur une petite surface, des plantes (légumes et autre) et des poissons à des fins de consommation. He oui, les poissons, on ne va pas que les regarder, on va les manger et les légumes aussi !

Enfaîte l'aquaponie a été mis en avant pour permettre à des populations d'être autonome en production de nourriture, en utilisant très peu d'espace ainsi que très peu de ressource en matériel et en eau. C'est pour cela que de plus en plus de personne s'intéresse à cette discipline, cela leur permet de produire leur propre nourriture de manière efficace, ludique et surtout de pouvoir être autonome tout en mangeant une nourriture de haute qualité, car en aquaponie, on n'utilise pas de pesticides ou autres produits. L'aquaponie est une discipline où on utilise la nature et ces bienfaits, je vous redirige d'ailleurs vers un très bon livre : Débuter en aquaponie naturelle de François Petit-Gosgnach

L'aquaponie en France

En France, l'aquaponie se développe énormément. Tout cela grâce aux différentes entreprises et associations compétentes dans ce domaine qui se sont créées ces dernières années.

Le niveau de connaissance sur ce genre de système augmente grâce aux formations données par Aquaponia (Echologia), qui permettent de former de futur technicien supérieurs ou ouvriers en aquaponie, mais aussi les amateurs afin qu'ils soient réellement compétents en aquaponie. C'est d'ailleurs les premiers et les seuls à dispenser ce genre de formation.

Il y a des entreprises qui sont spécialisées dans le dimensionnement de système chez les particuliers, je parle ici de AMC Aquaponnie ou de T'air eau. Ces entreprises vous proposeront de vous d'aider à dimensionner des systèmes adaptés à vos besoins et à la place que vous avez.

Les entreprises d'aliment aussi s'adaptent à l'aquaponie, créant des gammes d'aliments spéciale pour l'aquaponie et adaptés à chaque espèce que l'on peut élever. 

D'ailleurs, parlons-en des espèces que l'on peut élever en aquaponie, en France Métropolitaine. Nous avons plein d'espèces d'eau douce (ou espèces dulcicoles, je vous apprends encore un mot, il n'y a pas quoi !), qui sont facile à élever et qui sont aussi délicieux ! 

En France Métropolitaine (parce que dans les DOM-TOM, ce n'est pas interdit.), pas question d'élever du Tilapia, c'est strictement interdit ! Et ce n'est pas interdit parce que chez Nego Fish Koï, on cultive une certaine haine envers le genre Tilapia, mais parce que la loi l'interdit. J'en entends déjà dire : "Oui, mais non, j'ai vu sur Internet qu'on avait le droit !"

Je vous présente mon ami : Le règlement (CE) N°708/2007 du Conseil du 11 juin 2007 relatif à l'utilisation en aquaculture des espèces exotiques et des espèces localement absentes.

Cet ami présente, entre autres, une annexe nommée : Annexe IV, que voici.

Annexe IV du règlement (CE) N°708/2007 du Conseil du 11 juin 2007 relatif à l'utilisation en aquaculture des espèces exotiques et des espèces localement absentes.

Dans cet Annexe IV, on peut voir que le Tilapia est autorisé dans les DÉPARTEMENTS FRANÇAIS D'OUTRE MER. Ce qui signifie qu'en France, l'élevage de Tilapia est INTERDIT sauf si vous faites une demande de permis pour l'introduction d'espèces exotiques ou transfert d'espèces localement absentes aux fins de leur utilisation en aquaculture (oui, même si on fait de l'aquaponie et pas de l'aquaculture, cet article vaut pour nous aussi). Maintenant, j'espère que cela est clair pour chacun d'entre vous.

Pour ceux qui viennent d'apprendre que, non, on ne peut pas élever de Tilapia en France. Ne vous inquiétez pas, il y a plein d'espèces superbe à élever en France !

Vous pouvez élever toutes les espèces présentes au-dessus dans l'Annexe IV (sauf celle des DOM-TOM, j'espère qu'on s'est bien compris). Mais ceci est une annexe plus orientée aquaculture plutôt qu'aquaponie même s'il nous concerne aussi. En aquaponie, vous pouvez élever toute sorte de salmonidés comme :

- La truite arc-en-ciel,

- La truite fario,

- L'omble chevalier,

- Le saumon de fontaine,

- Le cristivomer.

Salvelinus fontinalis (Fishbase : Chris Crippen)

Mais les salmonidés aiment les eaux froides et si jamais votre eau dépasse les 25 °C pendant une longue période, surtout en été, vous pouvez alors élever des percidés comme des perches ou des sandres. Les percidés sont des espèces facile à élever et qui peuvent être aussi délicieuse que les salmonidés.

Perche adulte (Fishbase : Kohout. J)

L'aquaponie chez soi

Vous savez, moi, je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer l'aquaponie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord d'adapter son système à son environnement. Des gens pourront vous tendre la main, au début de votre aventure. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent un bon système aquaponique... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois, on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça ne sera pas votre cas.

Bon, plus sérieusement, ce que veut nous demander Panoramix, c'est : est-ce que l'aquaponie chez soi, c'est bien ?

Et bien, je répondrais avec un : oui. Si vous souhaitez produire votre propre nourriture et être autonome, l'aquaponie est fait pour vous ! Comme dis précédemment, grâce à de nombreuses entreprises et associations, l'aquaponie domestique, c'est énormément démocratisé et développer ces dernières années. Aujourd'hui, c'est un très bon moment pour s'y mettre. En plus de ces entreprises et associations, vous avez aussi deux groupes Facebook français majeurs dans l'aquaponie, dans lesquels vous pourrez demander aides et conseils pour vous lancer dans cette nouvelle façon de vivre. Le groupe Aquaponie est un groupe sur l'aquaponie en général et le groupe Salmoponie est un groupe sur l'aquaponie, mais plus spécialisé dans l'élevage de salmonidés. (truite, omble, ...)

- Groupe Aquaponie : https://www.facebook.com/groups/932446073473920

- Groupe Salmoponie : https://www.facebook.com/groups/132645690837855

L'aquaponie chez soi est une très bonne chose, cette façon de vivre est considérer comme durable et écologique. En effet, les systèmes aquaponiques permettent de faire pousser des plantes et élever des poissons consommables avec très peu d'eau. En effet, l'eau sera perdue en grande partie via l'évaporation et la transpiration des plantes (oui, les plantes ça transpire). Comme les systèmes aquaponiques sont des circuits fermés aussi appelé RAS (pas Rien À Signaler mais : Recirculated Aquaculture System). L'avantage de ces circuits fermés par rapport aux circuits ouvert vu précédemment, c'est que l'eau est recyclée afin d'être réutilisé donc la consommation en eau est nettement moins grande.

En conclusion, si vous souhaitez vous lancer dans l'aquaponie, allez-y ! Mais renseignez-vous bien et aux bons endroits ! Les groupes Facebook cités plus haut sont de très bon point de départ ainsi que les livres de François Petitet-Gosgnach. Il existe de très nombreux modèles de systèmes aquaponiques sur Internet, mais tous ne sont pas bon à copier ou efficace, le plus important avant de se lancer est de se RENSEIGNER, vous pouvez le faire auprès des bonnes personnes et construisez votre projet selon votre budget, votre place et vos envies.

Bibliographie

- S. Hamaidi & A. Oudhia. (2019). L'Aquaponiehttp://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/1860

- Shabeer, M. S. (2016). Isolation and characterization bacteria related to aquaponics for testing its bio potential. B.Tech Biotechnology thesis, National Institute of Technology, Calicut, 60 p.

- Rakocy, J. E., Bailey, D. S., Shultz, C., & Thoman, E. S. (2004). Update on tilapia and vegetable production in the UVI aquaponics system. Proceedings from the 6th International Symposium on Tilapia in Aquaculture, 2, 676–690.

- Jones, S. (2002). Evolution of aquaponics. Aquaponics Journal, 24, 14–17.

- Okomoda, VT. (2023) Aquaponics production system : A review of historical perspective, opportunities, and challenge of its adoption. Food Science & Nutrition, 11:1157-1165

- FAO. (2022). The state of world fisheries and aquaculture.

OCE observatoire de la continuité écologique et des usages de l'eau article sur le débit réservé (2019)

- Géo fluences (ENS Lyon). (2022). Pêche minotière.

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